Félisitation Raïssa juillet 2008
 
Chers compatriotes, amis du Gabon, En début mai, nous vous annoncions le retour à Toulouse de Raïssa MENGUE-ONDO , expulsée illégalement par la préfecture de la Haute-Garonne qui s’était assise sur les accords franco-gabonais liés à l’enseignement supérieur. Raïssa a bénéficié du soutien sans faille de ses parents au Gabon, de la communauté Gabonaise de Toulouse, de France, des Etats-Unis, d’Espagne, du Canada. Portée par la Maison du Gabon à la marche de mars 2008, elle avait reçu le soutien de la communauté Sénégalaise , Rwandaise , européenne , congolaise , la pastorale des migrants, de la ligue des droits de l’homme , de la CIMADE , du réseau éducation sans frontière , des élus , François Simon , Françoise de VEYRINAS 1er Adjoint au Maire de l’époque , des élus de la LCR , des gabonais de Montpellier , Perpignan , Pau , Lyon , la région PACA , de Paris . Raïssa a été portée par son université, les mouvements étudiants, RUSF,aget.arsenal@gmail.com;aget.mirail@gmail.com; aget.rangueil@gmail.com; fsesecretaire@luttes-etudiantes.com; fse.relations@luttes-etudiantes.com; sercom@univ-tlse1.fr; rusf.arsenal@gmail.com; rusf.toulouse@no-log.org avaient manifesté leur mécontentement sur son expulsion. Le président de son université, Henry Roussillon avait sommé les autorités diplomatiques de faire le nécessaire pour que son étudiante en progression pédagogique revienne dans son université poursuivre sa scolarité. Les plus hautes autorités de l’Etat en l’occurrence le Président de la république a pesé de tout son poids pour que Raïssa revienne en temps et en heure passer ses examens et nous saluons cet acte qui parle de lui-même et qui conforte la Maison du Gabon dans sa lutte pour le respect des accords France –Gabon liés à l’immigration. Raïssa victime « de la presse poubelle » ( incarné par Siméon EKOGA ) et de la mauvaise foi du préfet de la Haute-Garonne de l’époque qui avait préféré s’abaisser en répondant non pas sur les éléments de droits mais sur des éléments de la vie privée et discriminatoires condamnés par la justice françaises et la HALDE, avait été heurtée dans son moi profond par l’ignorance et la méchanceté gratuite des vautours en recherche de notoriété. Mais grâce à une vigilance des membres de notre association, des droits de réponse adressés à ces oiseaux de mauvais augures (représenté par OVONO Petit LAMBERT dont les propos sur Raïssa avaient été innommables), a permis au comité de soutien de rester concentré sur la violation des droits fondamentaux et non pas sur des « ouï- dires » fallacieux et mensongers. Raïssa a réussi haut la main ses examens et a validé son master 1, elle le doit au-delà des comités de soutien, à son intelligence et sa capacité d’affronter l’adversité tout en restant concentrée sur son objectif, réussir dans la vie et c’est de cette école dont il s’agit ici. La communauté Gabonaise de Toulouse est très fière de Raïssa MENGUE-ONDO et nous lui disons bravo. La Maison du Gabon remercie la presse gabonaise, le quotidien l’Union, le journal le NGANGA, les échos du Nord, et GABONECO, la presse locale toulousaine, la dépêche du Midi, les radios, canal sud « Franck parler », Radio mon pais avec le club tropical, radio campus, qui ont fait un travail remarquable pour impulser le retour de Raïssa et soutenir nos actions pour le respect des traités internationaux signés et ratifiés par l’Etat français. Les partis politiques gabonais en exil qui ont fait tomber leur habit d’opposant pour soutenir un enfant du pays victime de la violation des accords de coopérations liés à l’immigration et des droits fondamentaux. La Maison du Gabon demande aux députés de l’amitié France-Gabon dont le président Pierre BEDIER s’était rendu à Libreville, au Sénateur Jean-Pierre CANTEGRIT qui s’était insurgé le 3 avril 2008 au sénat au sujet des expulsions illégales d’étudiants gabonais, d’intervenir auprès du préfet de la Haute-Garonne pour que le titre de séjour selon l’article L313-7 (Loi n°2006-911 du 24 juillet 2006) , du CESEDA, qui dit que la carte temporaire doit être délivrée de plein droit à l’étranger qui poursuit non seulement ses études mais également celui qui est ressortissant d’un pays ayant signé avec la France un accord de réciprocité relatif à l’admission au séjour des étudiants et c’est le cas des étudiants gabonais , soit rendu à Raïssa . La situation est inédite car le cas de Raïssa confirme ce que dénoncent les associations de défense des droits des étrangers, le danger des quotas d’expulsions et de la politique du chiffre au mépris des traités internationaux auxquels la France s’est engagée à respecter. La carte de séjour était de droit pour Raïssa mais elle tout de même été expulsée comme une criminelle. La Maison du Gabon exige le respect des accords dans cette affaire pour Raïssa soit réintégrée dans ses droits. SERVICE DE PRESSE DE LA MAISON DU GABON
FELICITATIONS A RAISSA
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