conférence 25_11_08 la maison du Gabon
 
Conférence interministérielle euro-africaine du 25 novembre 2008 à Paris en France « pays de violations massives et persistantes des droits de l'Homme"(LDH),
(Mercredi 26 novembre 2008) Dans un rapport qui met " la France au pied du mur ", Le Conseil de l’Europe considère que la politique d’immigration française soulève de nombreux problèmes du point de vue des droits de l'Homme. " Les migrants ne sont pas des numéros et même les sans-papiers ont des droits ", a ainsi asséné le commissaire suédois. Le Conseil de l’Europe préconise que « Plus aucune interpellation ne devrait être effectuée dans les écoles et dans les préfectures", en appelant les autorités française "à offrir aux personnes maintenues à la frontière ou en centre de rétention le temps et les conditions nécessaires pour réaliser une demande d'asile". Le Conseil de l’Europe demande à la France de ne plus enfermer de mineurs de 13 ans dans les centres de rétention administrative et les zones d'attentes à la frontière. La Maison du Gabon se demande si les autorités gabonaises avaient mesuré les conséquences à long et à court terme de la ratification par le Gabon des accords de réadmission sur la vie des Gabonais de France . L’heure est grave car notre pays n’aurait jamais dû s’empresser de signer et ratifier l’accord imposé sur la gestion des flux migratoires, quand le Sénégal traîne des pieds en le faisant signer par des simples Ministres et le Mali résiste aux pressions de la partie française en ne signant l’accord qu’on veut lui imposer. Mardi 25 novembre 2008, 80 délégations d’Europe et d’Afrique se sont réunies à Paris pour définir un Programme de coopération pluriannuel en matière de migration et de développement. Presque toutes les associations de défense des droits des étrangers sont unanimes pour dire que ces accords de réadmission et de « gestion concertée des flux migratoires sont dangereux. Ils s’inscrivent dans la politique globale menée par l’UE et ses États membres pour sous-traiter la gestion des flux migratoires. Ainsi, toute aide au développement, voire toute « coopération économique ou commerciale » est désormais subordonnée à leur négociation. La Maison du Gabon confirme que ces accords menacent les droits fondamentaux des ressortissants gabonais et des étrangers en général sur le territoire français , ils violent l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme et le principe de non refoulement posé par la Convention de Genève sur les réfugiés. L’accord de gestion concertée France-Gabon a malheureusement été ratifié et signé par le GABON et la FRANCE, Il n’est pas respecté par la partie française mais est applicable en l’état. La Maison du Gabon se range derrière Le réseau Migreurop qui exige : •l’annulation des accords et de clauses de réadmission, •la transparence dans le processus de négociation des accords de réadmission et de gestion concertée des flux migratoires, •des informations précises, chiffrées et régulières sur la mise en œuvre de ces accords, •la mise en place de mécanismes d’évaluation des conséquences des accords déjà passés. La Maison du Gabon se demande si les citoyens Gabonais peuvent continuer à faire confiance à un pays quand le Conseil de l'Europe reste toujours très critique sur sa notion des droits de l'Homme ?
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