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Nous sommes face à un Ministère désespéré, pour lequel augmenter le nombre d’étrangers à reconduire à la frontière, signifie, imposer un quota à chaque préfecture, donner des primes aux forces de l’ordre, sachant que, les juges maintiennent en rétention tout étranger qui n’a pas d’adresse en France, 90% des interpellés ne connaissent pas leur droit et les procédures pour faire les recours dans les délais. Quand un Etat s’abaisse à ce stade et va jusqu’à emprisonner des vacanciers étrangers avec des visas en cours de validité, résident dans un état de l‘espace Schengen alors que le pays de résidence confirme qu’ils sont bien en situation régulière, qu’un pays donneur de leçon en matière de respect des droits de l’homme, traumatise des êtres humains parce qu’ils sont étrangers, des cadres, des étudiants, des touristes en situation régulière sans histoires en leur « offrant » aux frais du contribuable français un séjour à l’ombre, pension complète, c’est particulièrement inquiétant et tout simplement immonde . L’’Etat français a déjà été épinglé par l’ONU, la cour européenne et le BIT (Bureau International du travail) pour son mépris total des conditions de détention et sa politique d’immigration, mais les pratiques de la France s’empirent et nous terrifient. Malgré la dénonciation avec force de ces “lois scélérates” au nom desquelles des étrangers, touristes sont détenus sans vrai jugement à la merci de l’arbitraire, la situation est très critique. Notre association s’insurge contre ces placements en rétention de citoyens gabonais, décidés au mépris du respect des accords de coopération, des directives européennes et des conventions internationales. Si nos autorités politiques et le gouvernement gabonais n’agissent pas très rapidement, ce pays dit « ami » pour les richesses du sous sol gabonais va continuer à humilier chaque gabonais qui franchirait en toute légalité le territoire français. Le Gabon ne peut pas continuer à laisser penser à l’ « ami » du Pétrole, du Gaz, du Manganèse, de l’Uranium, du Nickel, de l’Or, de la Forêt, du Bois ,des Réserves, de l’accueil des réfugiés français du Tchad, du Cameroun et de la cote d’ivoire sans visa d’entrée, ami qui autorise une base militaire, qu’il peut se permettre de cracher sur la dignité et l’honneur d’hommes et de femmes d’un pays d’un million et demi d’habitants en tout impunité. Les gabonais de France, immigration quasi nulle selon le rapport TASCA, (5000) dénoncent avec force ce double langage et exigent une réponse ferme des autorités gabonaises à la mesure de ces dérives dangereuses. Nous vous invitons à prendre connaissance des éléments de ce dossier surréaliste • Copie du visa espagnol en cours de validité • Copie de sa demande de titre de séjour Espagnol • Procès verbal d’interpellation • Copie du jugement du JLD (Juge des Libertés et de la Détention Administrative) • Copie de l’APRF (Arrêté Préfectoral de Reconduite à la Frontière)
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