La maison du Gabon
 
Chers compatriotes et amis du Gabon, La communauté Gabonaise est en colère car malgré la visite du Secrétaire d’Etat à la Coopération à Libreville qui déclarait sur RFI «je veux que l'ambiance constructive soit là »"Quelques nuages ont traversé le ciel de nos relations. Ils sont derrière nous. C'est ce que nous pouvons dire aujourd'hui après un temps passé avec le président de la République du Gabon (Omar Bongo ONDIMBA). Les relations sont au beau fixe", la France et le Gabon étaient partenaires d'une amitié, solide, réelle dans le respect des peuples et des souverainetés a affirmé M. JOYANDET. Et les déclarations de Claude GUEANT « Je dirais les choses très clairement, il y a eu (...) quelques incompréhensions entre la France et le Gabon", a souligné M. Guéant. "Il y a eu quelques crispations (...), le président Sarkozy s'en est expliqué par téléphone avec le président Bongo. Et il a tenu à ce que le nouveau secrétaire d'Etat à la Coopération et son secrétaire général viennent à Libreville pour dire au président et au peuple gabonais l'estime, la gratitude (...) la reconnaissance" de la France. Le sénateur Jean-Pierre CANTEGRIT a rappelé le 3 avril 2008, lors des questions d’actualité au Sénat que la présence française est forte, près de 10 000 enregistrés au consulat résidents au Gabon, pays avec lequel la France a des échanges économiques considérables et où les investissements français sont importants. Il a souligné que le président Omar Bongo ONDIMBA est un grand ami de la France. À chaque fois que la France eu besoin du Gabon, notamment lorsque la vie de Français était en jeu, comme ce fut récemment le cas au Tchad, ce pays a su accueillir nos compatriotes sans discussion et sans visa. M. Jean-Pierre CANTEGRIT a demandé : Comment se fait-il que l'on expulse des étudiants gabonais qui font des études en France, alors que M. Brice HORTEFEUX a conclu un accord sur la gestion concertée des flux migratoires. Il a rappelé que les résultats ne se sont pas fait attendre des manifestations ont eu lieu devant l'ambassade de France, qui a été couverte de graffitis. Le représentant des Français du Gabon, M. Michel Auguste, et les entrepreneurs français expriment leurs inquiétudes sur les conséquences du sentiment anti-français et du durcissement des conditions de délivrance des visas. La Maison du Gabon s’étonne du double langage des autorités françaises qui au Gabon disent que tout va bien et en France la communauté gabonaise est victime de la politique des quotas. La Maison du Gabon demande à Monsieur Pierre Bédier, président du groupe amitié France –Gabon, à Monsieur le secrétaire d’Etat à la coopération, de lui expliquer pourquoi, il y-a-t-il un si grand décalage entre leurs déclarations et la réalité de ce que vivent les Gabonais de France. La communauté Gabonaise de Toulouse a assisté à une parodie de justice au tribunal administratif de Toulouse. Un ressortissant gabonais, père de quatre enfants scolarisés à Lourdes a été piégé par le préfet des Hautes-Pyrénées. Ce dernier avait reçu une convocation concernant la mise en conformité de son permis de conduire. En se présentant à l’accueil, il a été interpellé par la police de l’air et des frontières, il a été ensuite placé au centre de rétention de CORNEBARRIEU, suite à son recours contre le rejet à sa demande de titre de séjour. Lors de l’audience fixée mercredi 16 avril 2008, la juge avait déjà rendu sa décision avant qu’elle n’entende les conclusions de l’avocat. Le jugement a été sans surprise car durant toute la plaidoirie de l’avocat, cette magistrate à délibérément mis en doute la spécificité des accords franco-gabonais, verdict ne sait pas fait attendre, rejet total de la demande d’annulation de reconduite à la frontière. Ce père de famille aurait dû être présenté devant le juge des libertés vendredi 18 avril 2008 mais les autorités françaises ont décidé de l’expulser sans lui laisser le temps d’épuiser tous ses recours, car le juge des libertés, de toute évidence l’aurait assigné à résidence. Son vol est prévu demain à 6h15 à l’aéroport de Blagnac et 10 heures pour Libreville. La Maison du Gabon a été sollicité pour le seul mois d’avril 2008 pour les cas d’un étudiant Gabonais interpellé dans sa chambre à Grenoble, un gabonais incarcéré dans le jura victime de la double peine dont l’expulsion est prévue lundi 20 avril 2008 , une étudiante, maman d’un petit garçon de 1 an exposée à une expulsion à tout moment, une étudiante à Cergy Pontoise risque une reconduite sauvage, une famille va être séparée parce qu’on refuse le titre de séjour à la mère etc.., trois ressortissants gabonais déclarés sont au centre de rétention et une trentaine de gabonais sont sous le coup de l’obligation à quitter le territoire. (Toulouse, Pau, Paris, Antony, Marseillais, Bordeaux, Grenoble, Reims, Montpellier, Perpignan, Nantes, Nancy, Nice, Renne, Strasbourg etc.) Même si le Gabon par la voix de son corps diplomatique s’est engagé à respecter les accords franco-gabonais, la partie française continue de ne pas les appliquer. Les magistrats ne tiennent plus compte de ces accords, les administrations font l’impasse de leur existence, les préfets du Tarn, de la Haute-Garonne, de l’Ariège, de Paris, de l’Isère, du jura, de la Gironde, des Hautes-Pyrénées expulsent à tour de bras des ressortissants gabonais protégés par les accords de coopération. La Maison du Gabon exige des autorités françaises le respect des textes signés et ratifiés, dans le cas contraire elle demande à la France de les dénoncer, surtout s’ils gênent le bon fonctionnement de la politique du quota. Nous demandons aux autorités gabonaises de peser de tout leur poids pour que les gabonais protégés par les procédures conventionnelles de refoulement ne soient plus expulsés. Le sentiment anti-français souligné par le Sénateur des Français de l’Etranger grandi dans l’opinion publique gabonaise. Et les événements à venir ne vont pas améliorer cette situation. Monsieur le Président de la République, Son excellence BONGO ONDIMBA, Monsieur le Premier Ministre Jean EYEGHE NDONG, Monsieur MBA OBAME, Ministre de l’intérieur, Madame Laure NGODJOUT, Ministre des affaires étrangères, Monsieur Nicolas SARKOZY, Président de la République Française, Messieurs, les députés de l’amitié France-Gabon, Monsieur le Ministre des affaires étrangères, Monsieur le Sécrétaire d’Etat à la coopération, Monsieur le Ministre français de l’immigration et de l’identité Nationale, Messieurs les Préfets de France, Les expulsés gabonais de France disent que désormais à partir de la rentrée scolaire 2008-2009,sur le territoire Gabonais, tous les élèves de CM2, collégiens de 3éme, lycéens de terminale et étudiants des universités se verront confier la mémoire de ressortissants Gabonais victimes de la violations des accords franco-gabonais liés à l’immigration , des lois Sarkozy-Hortefeux contre l’immigration, victimes de la violation des droits fondamentaux, des droits de l’homme et des droits de l’enfant. La société civile gabonaise devra connaître le nom et l’existence d’un enfant, d’un étudiant, d’une famille gabonaise ayant été enfermé dans un centre de rétention français, renvoyé manu militari par avion au Gabon. Rien n’est plus émouvant pour un pays de 1.200.0000 habitants que l’histoire de ses enfants qui avaient les rêves d’avenir et les mêmes espérances de réussite que ceux des citoyens du monde et de leurs semblables français. LA VERITABLE RICHESSE D’UN PAYS C’EST SON PEUPLE MOBILISONS NOUS POUR EVITER L’EXPULSION SAUVAGE ET ILLEGALE DEMAIN A 6h15 de NOTRE COMPATRIOTE ET AMI ENVOYEZ DES MAILS A claude.gueant@elysee.fr jp.cantegrit@senat.fr pbedier@assemblee-nationale.fr contact@joyandet.fr LA MAISON DU GABON
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