Une ressortissante Gabonaise en situation régulière, salariée, menacée d'expulsion 01
 
Il ya quelques semaines, la maison du Gabon vous invitait à suivre le passage d’une gabonaise en situation régulière en sans papier. L’entreprise qui a pourtant une succursale à Port-Gentil au Gabon a décidé de la licencier sur recommandation de la direction départementale du Travail, en violation des accords de coopération France-Gabon et des accords ACP. La Maison du Gabon a pris contact avec Benoit CANDON, avocat à Marseille et Maître Annie Cohen TAPIA à Toulouse pour saisir le tribunal administratif et le conseil des prud’hommes de Marseille. Vous trouverez ci-joint la copie de la lettre de licenciement. Sur cette affaire nous comptons fermement faire respecter les engagements internationaux que L’Etat Français a pris avec L’Etat Gabonais. Nous nous demandons pourquoi tant d’acharnement envers les gabonais dans l’hexagone. Pourtant au mois de mars 2008, l’Etat gabonais avait haussé le ton en demandant à la partie Française de respecter les accords. Notre pays s’est prêté au jeu de l’égalité de traitement en expulsant une poignée parmi les 1000 ressortissants français en situation irrégulière sur le sol Gabonais. La procédure d’obtention des visas gabonais pour les français s’est durcie. Jean-Pierre CANTEGRIT, sénateur des français de l’étranger et des étrangers en France, avait le 3 avril 2008, interpellé, Monsieur BRICE HORTEFEUX sur le danger que représentait cette escalade dans les reconduites illégales de ressortissants Gabonais. Des émissaires de l’amitié France-Gabon avaient fait un semblant de déplacement à Libreville pour rassurer la partie Gabonaise, usant pour l’occasion de superlatifs pour décrire les bonnes relations entre les deux pays. Mais il s’agissait peut-être du domaine économique mais certainement pas des relations humaines entre les deux peuples. Les ressortissants gabonais continuent à séjourner dans les centres de rétention et être expulsés comme « des mal propres » du territoire français. Les gabonais comme les autres étrangers sont traqués par la machine à faire du chiffre du ministère de l’identité nationale. A l’heure où nous rédigeons ce bulletin d’alerte, l’accord sur la gestion des flux migratoires n’a pas encore de décret d’application, le peu de Gabonais concernés par ces mesures continuent à séjourner dans les centres de rétention. Et une gabonaise protégée par les accords va recevoir dans quelques temps le fameux OQTF. Que fait l’Etat Gabonais pour mettre fin à cette chasse aux gabonais dans l’hexagone ?
LA MAISON DU GABON EST EN ALERTE
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