UN STAGIAIRE GABONAIS, RESIDENT EN ESPAGNE EN CENTRE DE RÉTENTION AVEC SON VISA SCHENGEN EN COURS DE VALIDITÉ ! La maison du Gabon
 
Page suivante14 Avril 2009 UN STAGIAIRE GABONAIS, RESIDENT EN ESPAGNE EN CENTRE DE RÉTENTION AVEC SON VISA SCHENGEN EN COURS DE VALIDITÉ ! DANS CETTE DOUCE FRANCE ON PIÈGE, ON ARRÊTE, ON MENT, ON MANIPULE, ON EXPULSE !!! « La Traque aux Gabonais » s’intensifie dans la France de la Honte avec le groupement de gendarmerie d’INDRE ET LOIRE , qui a pété les plombs, en expédiant un touriste gabonais, résident en Espagne en centre de rétention avec un procès verbal d’interpellation, reformulé à charge. Monsieur B. Pierr e, Stagiaire gabonais de l’Ecole Normale Supérieure de Libreville , membre du groupe des 25 de la Promotion 2009 des futurs professeurs d’espagnol, envoyé par le Gabon pour 6 mois, en bain linguistique , à l’université de Salamanque , est entré régulièrement en Espagne avec 24 de ses condisciples en janvier 2009, tous munis d’un visa long séjour espagnol (avec transit Schengen), valable jusqu’au 16 avril 2009. Profitant, des vacances de Pâques, pour rendre visite le temps de quelques jours à deux amis, une à Paris et un autre à Perpignan, comme une vingtaine de ses compatriotes, Monsieur B. Pierre , à bord de l’autobus qui le conduisait à Paris, fait l’objet d’un contrôle d’identité à Tours mercredi 7 avril, les agents de la gendarmerie d’INDRE ET LOIRE , au vu du visa apposé sur son passeport Gabonais, lui signifient qu’il se trouve en situation irrégulière sur le territoire français, car selon ces mêmes agents, l e visa Espagnol Transit Schengen prouve seulement qu’il serait en situation régulière en Espagne mais pas en France. Notre compatriote, se verra signifier une garde-à vue pour défaut de visa réglementaire, il sera gardé 48 heures dans le local administratif à TOURS, jeudi 9 avril 2009, il a été présenté au Juge des Libertés et de la détention de Tours. L’avocat commis d’office n’a pas su balayer les réquisitions de Madame Christine ABROSSIMOV , Secrétaire Général , qui a demandé le maintien en centre de rétention dans l’attente de sa reconduite à la frontière, soit de son pays d’origine, ou du dernier pays dans lequel il a résidé, c'est-à-dire l’Espagne. Notre compatriote a été ensuite transféré au centre de rétention de Rennes. Le choc, la méconnaissance des règles de procédures, l’absence d’accompagnement, la pression des agents des forces de l’ordre ont été les raisons pour lesquelles aucun recours contre l’APRF n’a été introduit auprès du Tribunal administratif d’Orléans, il disposait de 48 heures pour saisir le tribunal pour faire annuler cet APRF (Arrêté Préfectoral de Reconduite à la Frontière) illicite. Son transfert du local de rétention administratif de Tours au Centre de Rennes, n’est pas étranger à la non saisine du tribunal dans les temps. Les délais de recours étant épuisés, notre compatriote ne disposant plus de moyens, s’est vu confirmer sa reconduite à la frontière. Vous comprenez que la rapidité des délais des recours vise à accélérer les renvois et les transferts dans différents centres et ont pour objectif d’empêcher une prise en charge efficace des dossiers par les associations. Mais encore, les préfectures s’assurent qu’aucun examen approfondi de la situation ne soit possible. Pour exécuter la reconduite à la frontière, les autorités françaises ont pris contact avec leurs homologues Espagnoles qui ont confirmé la régularité du séjour de notre compatriote sur le territoire espagnol, ont accepté de le réadmettre rapidement en Espagne. Ce stagiaire gabonais de l’université de Salamanque, établissement connu pour sa tradition d’accueil d’étudiants étrangers, a signé un accord bilatéral de coopération depuis de longues années avec l’ENS qui forme les professeurs d’Espagnol des lycées et collèges de notre pays et les stagiaires gabonais sont sous la responsabilité de l’organisme Espagnol Cursos internacionales . C’est la première fois que les responsables de cette Université sont confrontés à une histoire aussi invraisemblable. Les autorités espagnoles ont précisé que la carte de séjour de notre compatriote était en cours d’instruction. La régularité de son séjour étant confirmée dans un pays signataire au même titre que la France de la convention de Schengen. La cellule française des reconduites illégales s’est dotée à juste titre de mesures humiliantes et scandaleuses pour reconduire en avion dans un Etat de l’espace SCHENGUEN, un citoyen gabonais en situation régulière. Cette équipe dans la pure tradition de ce Ministère, celle de s’asseoir sur les lois supranationales et de violer les droits fondamentaux des étrangers, prévoit d’expulser comme un pestiféré, un touriste gabonais, aux frais de la république et surtout du contribuable français, un stagiaire qui n’avait aucune envie de demeurer sur le Sol français. Le temps pour cette cellule de trouver un vol et un billet d’avion au frais du contribuable, prend le luxe de répondre à un objectif clair « atteindre le fameux quota » quitte à utiliser des moyens grotesques, ubuesques et illégaux , quitte à mettre en danger les rapports diplomatiques que la France entretient avec notre pays. Les chargés de l’exécution des reconduites illicites, ont fait savoir à notre malheureux compatriote, qu'il partira pour l’Espagne dans quinze jours, avec un billet réglé par les autorités françaises, il semblerait qu’il ne serait pas possible de le renvoyer en Espagne avant la fin du week-end Pascal. Ce dernier est condamné à rester en « prison » alors qu’il doit reprendre ses cours à l’université mardi 14 avril 2009. Cette procédure permet aux autorités françaises " de comptabiliser " comme expulsé, un touriste gabonais, avec un visa Schengen en cours de validité puisque son retour sera payé par la France. Ne nous égarons pas, cette opération démontre le machiavélisme et le cynisme de cette équipe de « voyous » dont l’objectif est de reconduire notre compatriote après l’expiration de son visa le 16 avril 2009 pour justifier cette bavure collective parce qu’après l’expiration du visa cette scandaleuse expulsion aura un sens. Nous avons décortiqué le procès verbal d’interpellation et l’arrêté de reconduite à la frontière. C’est tout simplement ignominieux et très grave . L’arrêté de reconduite à la frontière pris de manière illicite à l’encontre de notre compatriote appelle de notre part les observations suivantes. Madame la Secrétaire Général, ne fait aucune référence aux accords franco-gabonais liés à l’immigration et méconnait le principe de libre circulation édicté par la convention de Schengen. Notre compatriote n’a jamais souhaité vivre en France, c’est son droit à la libre circulation au sein des états de l’espace Schengen qui est violé par la France. Sa circulation en France n’est pas une menace pour l’ordre public ou sécurité publique. Cet APRF met en évidence une logique institutionnalisée d’opacité et d’arbitraire contraire aux droits fondamentaux de ce dernier. Les moyens soulevés par la Secrétaire Général de la préfecture ne sont pas sérieux et ce type de motif indique clairement qu’aucune vérification des éléments du dossier n’a été faite. Si le dossier avait été examiné de manière approfondie, si tous les éléments de la situation personnelle de notre compatriote avaient été pris en compte, jamais ce dernier n’aurait subi un enfermement humiliant. Notre compatriote est une autre victime de ces opérations planifiées d’expulsion et dans un souci de facilité, l’administration décide consciemment de tromper des personnes, des touristes en situation légale. Au regard de la gravité des conséquences de cette mesure d’éloignement sur la vie d’un futur professeur d’espagnol, il serait logique que l’Etat gabonais exige des explications sur le fondement juridique sur lequel cette administration voyou se fonde pour expulser un touriste gabonais détenteur d’un visa Schengen valide. Il semble évident que la sélection de notre compatriote contrôlé par les gendarmes a été faite, selon la technique du "ciblage" car il n’était pas connu des forces de l’ordre comme étant susceptible d’être en infraction au regard de la législation sur l’entrée et le séjour des étrangers, il s’agit ici « du délit de sale gueule » imposé aux forces de l’ordre pour interpellés les étrangers. La France n’est plus un Etat de droit pour les étrangers, alors que le respect des règles de forme et de procédure est dans une démocratie la meilleure garantie que les droits et libertés fondamentaux de tous les individus quelle que soit leur origine sont assurés. Rien ne justifie l’emploi de procédés juridiques expéditifs envers des personnes de passage sur le territoire français. Nous sommes face à une politique qui semble plus faite d’improvisation que d’une réelle prise en compte du statut des étrangers en France. La planification de la reconduite ridicule et stupide de notre compatriote génère colère et incompréhension dans la communauté gabonaise dont le ras bol n’est plus à démontrer. Cette reconduite humiliante et dégradante si elle est exécutée sera source de conflit pour l’entrée et la circulation des personnes entre le Gabon et la France. Les autorités françaises doivent donner les instructions nécessaires pour qu’il soit immédiatement mis fin à l’ensemble de ces mesures d’exception et de rétablir la légalité républicaine bafouée. Les directives européennes n’ont jamais prévu la reconduite à la frontière d’étrangers de pays tiers en situation régulière dans un Etat signataire de la convention de Schengen dans un autre pays de l’espace Schengen. La France refuse d’appliquer les directives européennes aux étrangers des pays tiers, leur interprétation par les autorités préfectorales fait bondir les avocats, les associations et l’union européenne. Nous avons réussi après plusieurs heures, à joindre un membre de l’ambassade du Gabon à Paris, et avons fait parvenir les éléments au Conseiller culturel joignable sur son poste fixe, sensé transmettre le dossier à qui de droit. A ce jour, le 12 avril 2009, notre compatriote est toujours privé de façon honteuse de liberté. Pourtant, nous avons demandé aux autorités diplomatiques gabonaises à Paris d’exiger du préfet de Rennes la remise en liberté immédiate de ce citoyen gabonais qui n’a rien à faire dans une prison pour étranger afin que ce dernier puisse regagner l’Espagne avant le début de ses cours, par ses propres moyens car ce n’est pas un mendiant et il n’a pas besoin que la France lui paie un billet pour retourner en Espagne. Notre association, est choquée qu’aucun membre de notre haute représentation parisienne, n’ait daigné avoir un contact téléphonique avec ce détenu gabonais, ni même l’ambassadeur du Gabon à Madrid parfaitement au courant de cette horrible situation. Bien entendu, nous ne sommes plus à un « rien à cirer » près et la défense des intérêts des citoyens gabonais, un long week-end n’est pas une priorité pour ces dignes représentants de notre beau pays. Il faut signaler que les hauts responsables de notre représentation parisienne sont toujours injoignables, aussi bien sur les lignes du consulat que sur leur téléphone mobile. Un citoyen gabonais qui se retrouverait dans la même situation ne pourra pas joindre les autorités diplomatiques, il n’y a pas de service d’astreinte et les forces de l’ordre française le savent. Cette pratique des diplomates inscrits aux abonnés absents est très inquiétante et pitoyable. Les reconduites illégales orchestrées par le Ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale sont le remède magique pour faire oublier aux citoyens français les vrais problèmes, la crise économique, la baisse du pouvoir d’achat, le chômage, les bonus des patrons, etc.
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